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Étude de cas : Centre Commercial CF Champlain

Description du projet

  • Type de solution : Étanchéité

  • Type de travaux : Resurfaçage

  • Superficie du resurfaçage : 16 304 m2 (175 500 pi2)

  • Ville : Dieppe (N.-B.)

  • Usage : Commercial

  • Garantie : MAMMOUTH GÉNÉRATIONS

Groupe du projet

  • Propriétaire : Cadillac Fairview

  • Entrepreneur (couvreur) : A-Tech Roofing Ltd

  • Consultant : WSP Canada inc.

  • Représentant SOPREMA : Daniel Robichaud

Produits

Résumé

Le resurfaçage d’une toiture présente de multiples avantages économiques et environnementaux. Le promoteur immobilier Cadillac Fairview, la firme de consultants WSP Canada inc. et SOPREMA ont choisi cette solution dans le but d’assurer la durabilité d’une partie de la toiture du centre commercial CF Champlain situé à Dieppe, au Nouveau-Brunswick. Les travaux ont été effectués sur une superficie de 16 304 m2 (175 500 pi2) de la toiture, qui a une surface totale d’environ 92 903 m2 (1 000 000 p2). La technique de resurfaçage a permis d’éviter l’acheminement de plus de 160 conteneurs à déchets vers un site d’enfouissement et de réduire de 67 % les gaz à effet de serre liés à la production et au transport. SOPREMA est fière d’avoir été un partenaire dans ce projet d’envergure.

Restaurer une toiture pour prolonger sa durée de vie

Resurfaçage du Centre d'achat CF ChamplainResurfaçage du Centre d'achat CF Champlain
Tous droits réservés Julian Parkinson.

La conception et la spécification d’une toiture devraient être guidées par l’économie d’énergie, la durabilité, l’utilisation optimale des matières premières et la réduction des déchets. Depuis 20 ans, SOPREMA offre une solution qui consiste à recouvrir un système d’étanchéité existant. Cette technique qu’est le resurfaçage, permet de prolonger la durée de vie utile d’une toiture et de réduire la quantité de matériaux envoyés vers les sites d’enfouissement.

C’est le choix qu’ont fait le promoteur immobilier Cadillac Fairview, la firme de consultants WSP Canada inc. et le fabricant SOPREMA pour assurer la durabilité d’une partie du système de toiture du centre commercial CF Champlain situé à Dieppe, au Nouveau-Brunswick.

D’une superficie totale de près de 92 903 m2 (1 000 000 pi2), il est le plus grand centre commercial du Nouveau-Brunswick.

Réalisés en quatre phases (de 2019 à 2022), les travaux de resurfaçage sur une superficie de 16 304 m2 (175 500 pi2) ont produit des retombées importantes d’un point de vue environnemental et économique; la réfection complète du système de toiture n’aurait pas permis d’obtenir de tels résultats.

Réduction des impacts environnementaux

La réduction des impacts environnementaux a été très importante dans ce projet d’envergure. En effet, le resurfaçage a permis non seulement d’augmenter la durée de vie de la toiture, mais également de diminuer la quantité de déchets, des matières et de l’énergie consommée pour la fabrication et le transport des matériaux. À cela s’ajoute la diminution des émissions de gaz à effet de serre (GES). 

Une toiture pouvant atteindre près de 100 ans

Construit en 1974, l’ancien système de toiture (asphalte et gravier) avait 25 ans lorsqu’il a fait l’objet d’une première réfection complète en 1999, c’est-à-dire lorsqu’il a été remplacé par le nouveau système de membranes de bitume modifié avec des polymères SBS de SOPREMA.

« Après une évaluation, nous avons déterminé que ce système de toiture représentait la meilleure solution en raison de sa durabilité et des possibilités de resurfaçage à long terme », affirme Jean-Guy Levaque, conseil expert sénior en toitures chez WSP Canada inc.

Bien que la durée de vie des matériaux offerte par le resurfaçage varie généralement de 25 à 30 ans, « le promoteur immobilier CF Champlain a décidé d’être proactif et d’effectuer le premier resurfaçage après 20 ans d’utilisation, soit en 2019. Ce faisant, il n’a pas été nécessaire de remplacer le système de toiture existant, c’est-à-dire le pare-vapeur, l’isolant, le panneau de support et le système bicouche », souligne Daniel Robichaud, directeur des provinces de l’Atlantique chez SOPREMA.

Comparativement à une réfection complète, le premier resurfaçage a permis de prolonger d’au moins 25 ans la durée de vie du système d’étanchéité existant.

Ce projet rendait possibles deux autres resurfaçages dans le futur. Ces travaux potentiels permettraient de prolonger de 50 à 60 ans la durée de vie du système existant. Considérant que celui-ci a déjà 20 ans et que 25 autres années s’additionnent au premier resurfaçage en 2019, cela voudrait dire que le système de toiture pourrait atteindre 100 ans1.

Processus de resurfaçage d'une toitureProcessus de resurfaçage d'une toiture

Un resurfaçage typique requiert seulement une membrane de finition, mais dans le présent cas, le propriétaire et le consultant ont choisi d’appliquer deux couches de membrane, soit une membrane de sous-couche et une membrane de finition, pour bénéficier d’un système hautement performant.

160 conteneurs à déchets évités

Bac de déchets lors du resurfaçage du CF ChamplainBac de déchets lors du resurfaçage du CF Champlain
Tous droits réservés Julian Parkinson.

En optant pour le resurfaçage, la vision de WSP et de SOPREMA était claire : proposer une solution durable qui contribue au respect de l’environnement pour les générations actuelles et futures.

À cette époque, « nul ne savait ce qui allait advenir du système de toiture actuel. Les composants étaient lourds et nous étions conscients que peu de matériaux étaient recyclables. Il était alors difficile de prédire si les sites d’enfouissements allaient encore continuer d’accepter ces produits. Nous devions donc penser à une solution misant sur le développement durable », précise Philippe Thériault, gestionnaire d’exploitation chez CF Champlain.

Le resurfaçage d’une partie de la toiture de CF Champlain a permis d’éviter l’acheminement de plus de 160 conteneurs à déchets2 vers un site d’enfouissement, soit approximativement 240 tonnes métriques de matières résiduelles qui auraient été générées par une réfection complète.

Cette solution a aussi permis de réduire de 31 % la quantité de matières premières requise.

Diminution de 80 % du nombre de trajets en camion

Ces travaux ont permis de diminuer de 80 % le nombre de trajets en camion pour acheminer les matériaux au chantier. En effet, seulement cinq chargements à l’aide de camions munis d’une remorque de 16 m (53 pi) ont été nécessaires pour le resurfaçage au lieu de 25 chargements pour une réfection complète.

Cela représente un total de 18 000 km en transport évités.

Réduction de 67 % des gaz à effet de serre

Par ailleurs, la quantité de GES évitée grâce à ce resurfaçage est considérable. On note une réduction de 67 % des émissions de gaz à effet de serre3 (GES) liées à la production des matériaux et à leur transport jusqu’au chantier.

  • Réfection complète : 11,3 t éq. CO2

  • Resurfaçage : 3,7 t éq. CO2

    • 67 % des GES évités (7,6 t éq. CO2)

Somme toute, cette étude de cas montre que le resurfaçage permet d’atténuer, de reporter, voire de prévenir de manière importante certains impacts environnementaux. Étant une forme de réduction à la source, il s’agit d’une solution simple qui permet également d’accroître la durabilité de l’ouvrage.

Une économie de temps et d’argent

Matériaux :

45 % à 50 % d’économies

Un autre avantage notable du resurfaçage est qu’il permet de diminuer le temps requis pour exécuter les travaux en chantier et de réduire le coût d’achat des matériaux.

Comparativement à une réfection complète, le resurfaçage permet de réduire de 45 % à 50 % les coûts pour l’achat de nouveaux matériaux. Sur une perspective à long terme, cela représente des économies considérables qui s’accentuent selon la fréquence et le nombre de resurfaçages requis.

Temps :

35 % d’économies sur le chantier

Le resurfaçage a permis de réduire d’environ 35 % le temps requis pour exécuter les travaux en chantier, comparativement à une réfection complète. Marc G. LeBlanc, P.Eng. et gestionnaire des opérations, GSC, chez A-Tech Roofing Ltd souligne que « le resurfaçage a nécessité 26 semaines de travaux contre une estimation de 40 semaines pour une réfection complète ».

Un autre avantage notable du resurfaçage est qu’il permet de diminuer le temps requis pour exécuter les travaux en chantier et de réduire le coût d’achat des matériaux.

Comparativement à une réfection complète, le resurfaçage permet de réduire de 45 % à 50 % les coûts pour l’achat de nouveaux matériaux. Sur une perspective à long terme, cela représente des économies considérables qui s’accentuent selon la fréquence et le nombre de resurfaçages requis.

Le resurfaçage a permis de réduire d’environ 35 % le temps requis pour exécuter les travaux en chantier, comparativement à une réfection complète. Marc G. LeBlanc, P.Eng. et gestionnaire des opérations, GSC, chez A-Tech Roofing Ltd souligne que « le resurfaçage a nécessité 26 semaines de travaux contre une estimation de 40 semaines pour une réfection complète ».

Opter pour une paix d’esprit

En plus des nombreux avantages environnementaux et économiques, le resurfaçage procure une véritable paix d’esprit. En effet, la période d’exposition au bruit est moins longue et cela engendre peu ou pas d’interruptions de services pour les activités des commerces. « L’impact a été considérablement réduit, de sorte que les locataires et les clients ne se sont même pas rendu compte que nous remplacions des sections de la toiture », affirme Philippe Thériault, gestionnaire d’exploitation chez CF Champlain.

La pollution visuelle a aussi été diminuée, comme les conteneurs à déchets, les camions de livraison et les grues sur le site. Cette tranquillité d’esprit vaut très cher pour un propriétaire immobilier comme nous. Nous sommes extrêmement fiers de notre centre commercial. Nous en prenons soin et il représente un bel exemple pour les autres propriétaires immobiliers. Il s’agit de notre premier resurfaçage de toiture et tout fonctionne comme prévu. C’est le scénario parfait! »

Les étapes d'un resurfaçageLes étapes d'un resurfaçage

Consultez l’article de notre expert en développement durable :

Accroître la durabilité d’un système de toiture grâce au resurfaçage.

Références

  1. Bien que la fréquence des travaux et le nombre de resurfaçages soient à la discrétion du client, il est probable qu’en réalité, l’intégrité physique de la membrane de finition soit plus grande que celle couverte par la garantie sélectionnée. Le nombre de resurfaçages est également déterminé par la capacité estimée de la structure du bâtiment. L’intégrité physique des matériaux du système de toiture peut influencer la fréquence et la nature des travaux.

  2. Le nombre de conteneurs à déchets de construction a été estimé et est basé sur un conteneur correspond à une capacité de 40 verges cubes (20 pi de longueur × 8 pi de largeur × 8 pi de hauteur).

  3. L’estimation des émissions de GES s’appuie sur les paramètres et les sources suivantes : Environnement et Changement climatique Canada, 2019. Rapport d’inventaire national 1990–2017. | Environment et Changement climatique Canada, 2017. Rapport d’inventaire national 1990–2015. | Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), 2006. Lignes directrices pour les inventaires nationaux de gaz à effet de serre, vol. 5 : Déchets, chap. 4 : Traitement biologique des déchets solides.

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