Cette dernière étape permet l’ignifugation de la cellulose et prévient la corrosion et la prolifération de moisissures et d’insectes ravageurs, tel que le prescrit la norme sur l’isolant en fibre cellulosique (CAN/ULC-S703).
« L’isolant en fibre de cellulose n’est pas encore tellement utilisé dans le grand bâtiment au Québec, principalement parce que les petits et les grands entrepreneurs s’approvisionnent auprès de réseaux de distribution différents. En bout de ligne, c’est une question d’habitude », observe André Bourassa, cofondateur de la firme Bourassa Maillé architectes.
Aux yeux de cet apôtre des écomatériaux, c’est un produit d’isolation qui serait pourtant très efficace dans la copropriété. Non seulement pour l’isolation, mais aussi pour insonoriser les planchers entre les étages.
Cet isolant est aussi facile à utiliser dans le bâtiment existant, note l’architecte, parce qu’il permet de faire des injections sans tout briser. « C’est sans compter que ce produit se récupère plutôt bien lorsque le bâtiment a atteint sa fin de vie utile, car il suffit tout simplement d’aspirer le matériau pour le réutiliser de nouveau ».
« Et comme il n’est pas toxique et n’adhère pas aux autres composants, il facilite la déconstruction et permet la réutilisation des rebuts de construction à d’autres fins », conclut André Bourassa, en soulignant que la ouate de cellulose est notamment beaucoup utilisée en France et au Japon.